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soit indiquée par une flèche, le porte-rayon se trou­
vera du côté des barbes de la flèche et la partie
inférieure du rayon du côté de la pointe.
Pour désoperculer les cadres, il est bon de les accro­
cher par les extrémités de leurs supports, dans une
position inclinée, sur un chevalet garni d’une feuille
de fer-blanc (fig. 35), d’où le miel découle dans une
auge. Quand le couteau est chargé de cire et de miel,
on le racle sur une lame étamée engagée en travers
d’un récipient quelconque, à défaut d’un ustensile
spécial. Le véritable bassin à opercules, de forme ana­
logue a une vaste cafetière à grille dont le diamètre est
égal à la hauteur, est divisé en deux parties s’emboîtant
l’une dans l’autre. La partie supérieure est garnie en
bas de deux tamis mobiles en toile métallique ; l’un
fin, en dessous-; l’autre plus grossier, en dessus. Le
miel coule dans la partie inférieure, qu’on vide de
temps en temps. Lorsque l’ustensile est plein de cire,
on achève de faire couler le miel qu’il contient en le
plaçant au soleil, recouvert, d’un carreau de verre.
L’ouverture servant à vider la partie inférieure doit
pouvoir être fermée hermétiquement *.
Le miel est hygrométrique et se comporte mal dans
un local humide ou mal aéré. Si l’on a quelque doute
sur la maturité de celui qu’on extrait, il est prudent de
laisser ouverts pendant quelque temps les vases qui le
contiennent, en les recouvrant d’une mousseline et en
favorisant l’évaporation de l’excédent d’eau; mon
atelier est pourvu de grands ventilateurs grillés. Le
mieux est d’avoir un grand bassin en fort fer-blanc,
d’un diamètre un peu inférieur à la hauteur, dans
lequel on verse le miel à sa sortie de l’extracteur et où
1. Toutes les ouvertures .servant à l'écoulement du miel doivent
être très larges, le miel coulant difficilement. Ainsi le diamètre des
robinets à clapet ne doit pas être inférieur à 35 mm.